MOUSSON — Revue de Presse 

« Spectacle à la singulière beauté. A voir pour se laisser envoûter  » ADEN/Le Monde
« Mousson, une pluie de surprises « . Libération
« Un spectacle qui ne ressemble à rien de connu, mais qui n’a pas fini de nous habiter « . L’Avant-Scène
« Les artistes arrivent, en quelque sorte, à produire une forme du son  » Les Saisons de la Danse
« Extraordinaire au sens propre du mot ». Radio France
« Etonnant mystère asiatique. Théâtre, chant, danse, animations… Une création inclassable » Théâtre Magazine
« Mousson réussit là où le théâtre Musical se casse souvent les dents. » Politis
« Une invitation au ravissement du sensible « . Le Dauphiné libéré
« Un défi pour les oreilles – De la magie naît l’enchantement d’assister à du rêve pur » La dépêche du midi
« Outre sa beauté pure et brute, Mousson conduit chaque spectateur à se bâtir sa propre histoire ». La Voix du Nord

« Le fascinant son du silence… d’après la pluie. Moment de grâce, instant précieux ». La Voix du Nord
« Des inventeurs de son. Quand l’eau devient musique et le vent symphonie « . La Nouvelle République du Centre Ouest

 » Dépaysement assuré  » Marie-José Ballista – Sud-Ouest La nouvelle république – Avril 02
 » (…) Une histoire sans paroles, un voyage sonore vers une île engloutie, une escapade onirique (…) Très vite, on se laisse prendre à l’étrange magie du spectacle, grisé et surpris par le charme de ce « concert » chorégraphié. C’est beau, tout simplement. « 
La dépêche – SD – novembre 99
 » Un défi pour les oreilles. (…) Du mouvement naît le son, du son naît la magie, de la magie naît l’enchantement d’assister à du rêve pur. On se sent transporté par le rythme du spectacle. Images sonores sans paroles. (…) Mousson fait se fermer les yeux pour mieux se pénétrer des sons, les oreilles travaillent seules à la beauté. »
Joël Crasmenil – Théâtre Magazine – n°1 – Avril 99
 » (…) Lanternes de papier, ventilateurs, toupies géantes, percussions, jeux d’eau et instruments à vent sont autant de moyens pour plonger le public au coeur d’un étonnant mystère asiatique. Pour chaque tableau, les artistes renouvellent leur univers scénique et nous entraînent dans une suite d’images d’une étonnante beauté ».
H. Kuttner – L’Avant-scène – n° 1036 p 53
« (…) Henri Ogier aime à aiguiser notre curiosité par la présentation de manipulations étonnantes : roue de pluie, lames de samouraï, raquettes asiatiques et bandonéons chinois deviennent les royaumes de nos rêves. Soufflés, frottés, grattés ou caressés, dans le sens du poil ou à contre-courant, le son qu’ils émettent grâce à Quentin Ogier et Dominique Montain (qui y mêle sa voix profonde), se mêlent aux figures bizarres, nous transportant dans un univers où plus rien n’est évident, où l’envers et l’endroit, le cru et le cuit n’ont plus de privilèges. C’est une poésie sonore et visuelle qui gouverne notre imaginaire, balayée par une pluie d’été et constamment déplacée pour surprendre. Un spectacle qui ne ressemble à rien de connu, mais qui n’a pas fini de nous habiter. »
Christophe Martin – Les Saisons de la danse – Octobre 98
          « (…) Sur un fil ténu mais suffisant, évocation d’une île dans les mers du sud avec vent, sable, océan et cocotiers, Mousson joue joliment avec notre oreille, réussit à nous captiver, à nous rafraîchir même, en exposant des instrument à air, à eau, assez étranges. L’intelligence du spectacle tient également dans la justesse des mouvements nécessaires pour actionner les instruments. Le rendu est ainsi dansé, coulant, varié et la tenue des corps de ces acteurs enchante. Les interprètes réussissent, en quelque sorte, à produire une forme du son ! »
René Solis – Libération – 21/07/98
« Extraordinaire, rien ne peut nous préparer pour la tempête et la fureur déchaînées. C’est un moment fabuleux. »: à l’instar de la critique dithyrambique du Glasgow Herald, les lauriers pleuvent sur Mousson, le spectacle de la compagnie Française Au cul du Loup. Révélation du Fringe d’Edimbourg, cette interaction sonore et visuelle joue à guichets fermés tous les après-midi. Le spectacle cumule toutes les distinctions offertes par le plus grand circuit parallèle au monde, comme le Fringe first, le Herald Angel, et la nomination pour le total theatre Award. La réussite du trio formé par Dominique Montain, Henri et Quentin Ogier est d’abord artistique. Pour s’extraire de la masse (plus de 1500 spectacles, le double d’Avignon), il faut donc présenter un spectacle inclassable. Mousson réussit là où tant d’autres compagnies françaises se cassent les dents. (…) »
Marc Roche – LE MONDE – 24/8/02
« Il y a du vent, de l’eau, des raz-de-marée, des chapeaux chinois, des bambous, des sabres de samouraï, des lanternes de papier qui ressemblent à des chenilles, peut-être même un jeu géant de mikado. Rien à voir avec un bric-à-brac exotique. D’ailleurs aucun des objets de Mousson n’est en lui-même ce qu’il désigne.(…). Mousson est un spectacle de surprises : on y entend des voix mais pas des mots, les objets y sont plus sonores que les acteurs et l’on ne sait jamais en quoi ils vont se métamorphoser. Théâtre musical, théâtre d’objets, théâtre d’ombres : tous ces termes peuvent servir à définir le travail proposé par D. Montain, H. et Q. Ogier, qui font aussi largement appel à la chorégraphie. Leurs outils sonores participent d’une esthétique à la fois très simple et très stylisée qui n’est pas sans évoquer certaines formes de l’art brut (…). »
C. Denailles – Politis – 03/07/98
« Il est rare de voir un spectacle où la musique, la chorégraphie et le sens du théâtre coexistent avec bonheur. C’est le cas de Mousson (…). Au milieu d’objets de bois, de toiles, de peaux et d’élastiques qui deviennent totems, passerelles (…) et qui produisent des sons extraordinaires, D.Montain, H. et Q. Ogier miment, jouent, dansent et racontent sans dire, cette Asie de rêve (…). »
P. Woog – La Provence – 26/07/98
« (…) C’est bel et bien au bout du monde connu que ces trois comédiens emportent le public. On dira « théâtre d’objets à musique » pour simplifier, en ajoutant néanmoins que c’est beau, c’est lent, c’est zen. Peu de mots, sinon quelques mélodies sucrées, onomatopées rieuses et petit clin d’œil à Shakespeare, et beaucoup de magie et d’inventivité (…).Osmose subtile entre mouvements chorégraphiés et symphonie surprise (…). »
L.M. – Le Dauphiné Vaucluse – 28/07/98
« (…) Donner à voir la musique de chaque bruit, esthétiser chaque geste, chanter chaque mot. Oreilles alertes, on s’étonne, on s’émerveille de tous ces jeux. Car tout est sujet au jeu (…). Les instruments n’ont plus rien de conformiste et deviennent à eux seuls des danseurs, des acrobates (…). C’est un autre monde, magique, où l’on aime à se laisser surprendre… La vie au rythme des sens, telle, qu’elle nous submerge dans ce qu’elle a de vital. Une invitation au ravissement du sensible (…). »
[ Extraits de presse lors du Fringe Festival – Edimbourg 2002]
Le spectacle d’ouverture du festival n’est pas éblouissant, mais le Fringe propose d’excellentes choses. Le programme aventureux de danse et de théâtre corporel international au lieu de spectacle Aurora Nova a présenté quelques vraies réussites : Mousson traite le thème du changement climatique et industriel affectant une île paradisiaque. Les trois acteurs font surgir des images à la magie lancinante par le mouvement qui produit son et musique sur des instruments spécialement conçus pour le spectacle.
David Dougill – TLS (THE TIMES LITERARY SUPPLEMENT). 23 / 8 / 02
Mousson est une brillante évocation de l’impact de l’environnement sur les êtres humains dans trois îles tropicales. C’est une profusion d’images saisissantes depuis les trois petites îles hexagonales au milieu d’une mer de plastique bleu jusqu’à la forêt de trépieds qui transforme la scène en champ pétrolifère. L’ultime trouvaille consiste à faire de tous les objets du spectacle des instruments de musique inhabituels.
Stephen Brown – Sunday Times. 18 / 8 / 02
L’évocation d’un monde au-delà des mots. La compagnie parisienne Au cul du Loup a fait des vagues, à juste titre, avec sa création intitulée Mousson.
Cette œuvre extraordinaire est bâtie autour de trois acteurs faisant surgir une musique inattendue d’objets de bois ou de métal qui symbolisent de façon imaginaire, la vie sur trois minuscules îles en proie aux éléments déchaînés.
Cela crée indéniablement une poésie visuelle et sonore qui évoque de manière elliptique le danger et la beauté de conditions climatiques instables. Trois artistes, Dominique Montain, Henri Ogier et Quentin Ogier, font preuve de virtuosité dans la manipulation des objets. Des siècles après Bach ils ont créé un genre très différent d’invention musicale.
EVENING STANDARD. 14 / 8 / 02
Le Scotsman est ravi d’annoncer la seconde série de ses premiers prix du Fringe 2002. Les prix, décernés chaque semaine pendant le festival, reconnaissent une écriture remarquablement nouvelle parmi les spectacles du Fringe dans le théâtre à texte ou corporel. Au cours des 3 dernières semaines, nos critiques ont vu des centaines de spectacles du Fringe, faisant ainsi des premiers prix attribués, le reflet le plus fidèle de la meilleure écriture que le Fringe a à offrir. Il faut qu’au moins deux critiques aient vu un spectacle pour que celui-ci soit récompensé. La deuxième œuvre de théâtre sans texte à gagner le premier prix du Fringe cette année est Mousson.
THE SCOTSMAN. 16 / 8 / 02
Coup de cœur du festival. Le théâtre sans texte peut souvent donner prétexte à l’absence de forme, à une fausse naïveté, ou même à une pénurie d’idées,, mais ce n’est pas le cas de ce spectacle judicieux, intelligent et immensément beau qu’est Mousson par la compagnie française Au Cul du Loup. Ce qui vous coupe le souffle, c’est que les images apparaissent non seulement visuellement, mais aussi à travers le son, toute l’action se développant sur une vague de notes et de rythmes créés par de simples objets et instruments bougeant dans l’air que nous respirons – le son des tuyaux et des carillons éoliens, l’entrechoquement des barreaux en bois d’une échelle de corde, le froissement de morceaux de tissu, une merveilleuse symphonie de toupies sonores et la voix humaine chantant doucement ou se fondant dans une étrange musique vocale sans mots. Il n’y a rien de polémique dans Mousson ; on n’y fait qu’observer, prendre note, se souvenir et apprécier avec un plaisir presque enfantin la beauté de la création.
Joyce Mc Millan – THE SCOTSMAN. 10 / 8 / 02
Eblouissant de beauté, Mousson est un moment de magie théâtrale …Cette création saluée unanimement aurait pu être destinée à ceux qui restent sceptiques devant les performances … ( et ) ne parler de l’œuvre qu’en termes de théâtre visuel ne serait qu’en effleurer la surface. La compagnie a créé une œuvre dans laquelle l’image et le son sont totalement indivisibles. C’est à la fois un festin visuel surprenant et un concert de l’inattendu. Dès le début, on est pris dans l’univers parallèle du spectacle ; au fur et à mesure qu’il tisse son histoire à travers la terre, la mer et des mondes qui n’existent que dans l’imagination, il devient une stimulation permanente des sens, qui nous rappelle pourquoi nous avons emprunté au Français l’expression  » joie de vivre « . Qu’ils fassent de la musique dans l’eau ou qu’ils nourrissent nos yeux et nos oreilles avec des accordéons lumineux astucieusement fabriqués, Au Cul du Loup nous séduit sans cesse par l’originalité même de cette exquise création théâtrale.
Mark Brown – SCOTLAND ON SUNDAY. 11 / 8 / 02
Extraordinaire. Rien ne peut vraiment vous préparer au déchaînement de tempête et de fureur dans lequel va vous entraîner la compagnie Au Cul du Loup. Car ce trio d’acteurs français emplit nos oreilles du hurlement des tempêtes, du crépitement de la pluie – et des forces tout aussi dévastatrices de l’industrialisation …L’œuvre est constellée de délicieuses surprises. Tantôt c’est la façon astucieuse, dont les objets sont déployés qui vous étonne ou vous amuse, tantôt c’est la beauté inattendue qui vous coupe le souffle. Totalement hors de ce monde.
Mary Brennan – THE HERALD. 7 / 8 / 02
Mousson est un plateau de pêches biologiques. Sans le moindre cynisme et habité par une innocence presque enfantine, ce spectacle paraît bien loin du monde des média et du marketing qu’est le Fringe. Sa magie réside dans la capacité des acteurs à promener le spectateur entre émerveillement visuel et sonore. Une pièce captivante.
Ellie Carr – SUNDAY HERALD. 11 / 8 / 02
Mousson est un travail accompli de théâtre musical. D’étranges instruments à vent ou de percussion sifflent, cognent et vibrent dans l’air, créant ainsi un univers sonore enchanteur qui ravit le spectateur par ses tonalités et son ingénuité.
Isabella Weir – THE LIST. 15 / 8 / 02
Leur entrée en scène est saisissante – habillés en jaune, les trois acteurs agitent leurs membres d’une façon particulière et voilà que résonne un gazouillement de canaris. Ils se perchent sur ce qui devient immédiatement des branches dans votre imagination et commencent à survoler des îles exotiques. Se mêlent alors le mouvement, l’eau et d’incroyables instruments à vent ou de percussion pour créer un univers poétique original. Dominique Montain chante également en solo avec finesse et sentiment. Henri Ogier, créateur des instruments, ajoute aussi une touche comique au spectacle, tandis que Quentin Ogier, acteur français confirmé, lance une tirade de Shakespeare.
Duska Radosavijevic Heaney – THE STAGE. 22 / 8 / 02
Mousson ne se plie pas à une description verbale –qualifié de poésie de l’objet, ce mélange saisissant de musique abstraite, de mouvement, de son et de sculpture ne ressemble à rien de ce que vous avez déjà pu voir. Les séquences de mouvement dans le réel prennent un sens au delà de l’aspect physique lorsqu’un éclairage fantomatique, des orgues à eau, des harpes à vent et des toupies hypnotisantes transportent le public dans un vide synthétique qui s’installe dans la narration et touche l’inconscient. Comme des images conservées de la vie in utero, ce théâtre est doté d’une puissance et d’une beauté dont la magie est inexprimable. A la fin le public s’est levé comme un seul homme. Les acteurs ont dû revenir sur scène cinq fois avant que nous finissions par les laisser partir à regret. L’art même du nouveau millénaire.
THREE WEEKS. 16 / 8 / 02
Aurora Nova a toujours privilégié la qualité, mais cette fois ils ont réussi à se surpasser en invitant au Fringe la compagnie française Au Cul du Loup avec leur spectacle Mousson, expérimentant mouvement et son. Trois acteurs créent des images magiques qui activent puissamment l’imagination et les sens de leur public. La curiosité enfantine des acteurs envers le sens de ces instruments et plus encore ce qu’ils ressentent crée des images mythiques, des images qui resteront longtemps présentes à l’esprit du public après la fin du spectacle. Tout fonctionne admirablement bien dans ce spectacle, depuis le formidable jeu d’acteurs jusqu’à une scénographie et des éclairages superbes. Ceci est indiscutablement la substance même du Fringe.
K. Horvat – EDINBURGH GUIDE . 6 / 8 / 02